Les Belges connaissent bien les boulettes apéro. Mais pourquoi les néerlandophones les appelent-ils "Bitterbal" ? Sachant qu'en néerlandais, cela se traduit mot à mot par "boulette amère", quel nom étrange pour cette petite croquette sphérique au cœur onctueux. Elle est plutôt salée et n'a rien d'amer (bitter). Alors, d'où lui vient son nom ?
Eh bien, l'origine de la Bitterbal est néerlandaise. Tout comme nous, nous voisins bataves boivent depuis des siècles du genièvre. Cet alcool fort est préparé à partir d'orge, de maïs et de seigle, mais son goût caractéristique provient des baies de genévrier, surtout perceptibles dans le genièvre. En Belgique, il existe de nombreuses appellations pour le genièvre : le péket en Wallonie (et surtout à Liège), un witteke ou un druppel en Flandre. Aux Pays-Bas aussi, il existe une multitude de surnoms, mais l'un d'eux a émergé plus que les autres : un ‘bittertje’. Ça, c'est pour le petit verre d'alcool.
En buvant un genièvre, ou un "bittertje", les consommateurs néerlandais éprouvent souvent l'envie de manger quelque chose. Et si possible, un amuse-bouche dont le goût se marie bien à celui du genièvre. Au fil des ans, ils ont jeté leur dévolu sur la variante ronde de la croquette, dont la forme et l'association avec le verre de genièvre lui valurent rapidement le nom de Bitterbal.
Conclusion, un bon verre de genièvre se marie bien avec une délicieuse Bitterbal. Et existe-t-il de Bitterbal plus savoureuse que celle de bœuf de De Bourgondiër ? Surprenez votre clientèle et proposez cet heureux mariage de genièvre et de Bitterbal dans votre établissement !