RSE - Production durable - Déchets

Des déchets ? Il ne devrait pas y en avoir !

Interview avec Antoon Panhuijzen, coordinateur déchets et environnement chez Van Geloven

Au sein des unités de production de Van Geloven, nous examinons en permanence les possibilités de réduction, de traitement ou de réemploi des déchets, en privilégiant les méthodes ayant la moindre incidence sur l'environnement, ou générant des sources d'énergie ou des matériaux nouveaux et durables. Cette approche correspond à l'échelle de Lansink, qui hiérarchise les différents traitements des déchets.

 

"Lorsque je conclus un contrat de gestion de déchets plus intéressant qu'attendu, je suis satisfait de ma journée."

Antoon Panhuijzen, coordinateur déchets et environnement chez Van Geloven

 

790 000 litres de biodiesel

La réduction des déchets est un aspect ayant retenu l'attention du programme 4WIN, qui fait l'objet de discussions quotidiennes avec le personnel des unités de production. Van Geloven a pris des mesures préventives, mais aussi de recyclage : les résidus de films (encore propres) sont reconvertis en plastiques ; papiers et cartons sont recyclés ; le fer usagé est refondu. L'augmentation des quantités de cartons, films plastiques et métaux en 2015 s'explique par les méthodes de livraison des produits par les fournisseurs. Nous sommes fiers d'avoir réussi en 2016 à transformer les huiles de friture usagées en 790 000 litres de biodiesel. L'augmentation de 90 000 litres de biodiesel récupérés des huiles de friture dans la période 2015-2016 doit être rapportée à l'augmentation du volume des produits pour four (qui sont précuits à l'huile de friture). Pour le traitement de ces déchets, Van Geloven collabore avec la firme Van Gansewinkel.

échelle de lansink

 

Le tri entraîne parfois une augmentation de l'empreinte écologique à cause du transport

Les petits déchets dangereux sont retraités selon les normes légales par des entreprises spécialisées. Les déchets résiduels sont envoyés dans des fours à combustion qui en récupèrent l'énergie : il s'agit essentiellement de plastiques souillés originaires des emballages de viande. Pour ces produits aussi, nous recherchons de meilleures solutions, mais une étude menée par le Rijksdienst voor Ondernemend Nederland a montré qu'elles ne sont pas (encore) opérables. À Tilbourg, nous avons disposé un container pour comprimer les déchets plastiques, ce qui réduit les besoins en transport. Les déchets résiduels proviennent également des ordures des bureaux, cantines et halls de production : gants en vinyle et nitrile, serviettes et mouchoirs en papier, charlottes, essuie-tout… Mais ils représentent des quantités si faibles qu'une collecte séparée entraînerait plus de nuisances pour l'environnement à cause des transports additionnels que cela réclamerait.

 

Hausse des déchets de catégorie 3 suite à l'ouverture d'une chaîne de production de snacks bamis

Parmi toutes les matières premières utilisées par les chaînes de production de Van Geloven ou qui tombent au sol se forment des déchets de catégorie 2 et 3 (subdivision déterminée par le règlement (CE) n° 1069/2009). Cette catégorie englobe également les boues formées par l'épuration des eaux. L'ajout de levures provoque la formation d'un gaz qui est valorisé pour atteindre la qualité du gaz naturel. Les qualités de déchets de boues restent stables au fil des ans.

 

Les déchets de catégorie 3, c'est-à-dire des matières premières (entre autres la viande) qui ne peuvent plus être utilisées à des fins commerciales, servent en partie pour l'alimentation des animaux à fourrure, et en partie pour la fermentation. Les volumes de déchets de ce genre en 2015 étaient sensiblement plus élevés à Maastricht que dans les autres établissements du groupe : cela s'explique entre autres par le contrôle obtenu du nouveau processus de production de snacks de type bami. Mais vue dans sa globalité, la production de déchets de Van Geloven a diminué en 2016 par rapport à l'année précédente.