RSE – Production durable – Énergie

Des mesures décisives pour réduire les besoins en énergie

Nous sommes conscients de notre impact considérable sur l'environnement et de nos responsabilités pour le réduire autant que possible. L'ensemble de la société civile, les stakeholders et les tiers le réclament aussi. La baisse de la consommation d'énergie (gaz et électricité) est l'un des aspects environnementaux centraux que gère et mesure activement Van Geloven afin de réduire son empreinte écologique et améliorer son rendement.

Des étapes décisives de l'accord pluriannuel

En 2001, Van Geloven fut l'une des premières entreprises à rejoindre l'Accord Pluriannuel (AP) efficience énergétique dans le secteur de la viande établi par le Rijksdienst voor Ondernemend Nederland (actuel). À l'entrée en vigueur du AP3 en 2012, les établissements de Tilburg, Helmond et Maastricht y ont adhéré. Ce ne fut pas le cas de l'atelier de Mol, parce que cet accord n'est ouvert qu'aux entreprises néerlandaises. L'engagement envers l'AP implique que le producteur de snacks vise à réduire de 2 % sa consommation d'énergie (gaz et électricité) par an et par tonne produite. Par rapport à la version originale de 2001, la difficulté consiste maintenant, après les nombreuses améliorations déjà enregistrées jusqu'alors, à engranger d'autres progrès. Nous recherchons des pistes pour générer nous-mêmes de l'énergie durable et collaborer étroitement avec les instances publiques pertinentes et autres tiers intéressés, pour nouer de fructueuses collaborations pour la filière, par exemple avec les fournisseurs. Van Geloven examine aussi l'intérêt des nouvelles technologies pour évaluer dans quelle mesure elles peuvent contribuer à atteindre les objectifs de durabilité.

Un autre point d'attention porte sur une utilisation plus durable de l'énergie. Van Geloven opte volontairement pour une énergie grise, au détriment de l'énergie verte, plus coûteuse : il préfère affecter ce budget aux investissements visant à réduire ses besoins en énergie.

Électricité : consommation en baisse de près de 10 %

La consommation élevée d'électricité s'explique par la quantité de machines utilisées pour la fabrication des produits. La plupart des snacks de Van Geloven doivent en outre être congelés à une température de -18 °C. Entre la pasteurisation et la congélation finale, la baisse de température requiert d'énormes quantités d'électricité : si l'on y ajoute le stockage des matières premières et des produits finis congelés, cela représente déjà plus de la moitié de la consommation totale. Pourtant, entre 2009 et 2013, Van Geloven a réduit de près de 10 % ses besoins en électricité par tonne produite, grâce à une meilleure gestion des chambres froides et à l'installation de régulateurs de fréquence additionnels. En revanche, la période 2013-2015 a enregistré une hausse de la consommation d'électricité, qui s'explique par une augmentation des activités de co-emballage (qui requièrent du courant) et le remplacement du personnel par l'automatisation des tâches (qui consomme aussi plus d'énergie électrique). En 2016, les besoins en gaz et électricité ont légèrement diminué par rapport à 2015. Le site de Mol a inauguré en 2016 un congélateur IQF, abandonnant le fréon (produit réfrigérant) au profit du NH3, ce qui a eu un effet bénéfique sur les besoins en électricité. À Maastricht, le remplacement de l'éclairage a permis d'économiser 0.423 TJ ; une économie additionnelle de 1.329 TJ a été possible grâce à la fermentation des boues humides extraites des eaux usées.

Réduction de CO2

Van Geloven calcule par ailleurs sa production de CO2 (scope 1 et 2) à partir de gaz, d'électricité et du Diesel consommé. 2014 a noté pour la première fois une augmentation des rejets de CO2 par rapport aux années précédentes, due à la hausse des besoins en électricité ; ils ont encore légèrement crû en 2015, puis se sont stabilisés en 2016. Le calcul de cette année-là a été réalisé à partir d'un facteur d'émission provisoire. Les chiffres seront réactualisés dès que le facteur définitif de 2016 sera connu.

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