L'emploi de l'eau potable garantit la qualité
Nous limitons depuis des années notre consommation d'eau et avons pour cela pris des mesures draconiennes. Pour l'instant, aucune économie spectaculaire n'est à attendre à ce niveau. Pour des raisons de qualité, tous nos ateliers n'utilisent que de l'eau potable publique, tant pour la production de snacks que le nettoyage des équipements (par exemple les casiers) et des usines. De la sorte, nous évitons tout risque de pollution des produits.
Besoins en eau pour la production de snacks
La plus grande partie de l'eau potable consommée par Van Geloven sert à la production de snacks, par exemple pour la cuisson des aliments ou comme ingrédient des bouillons pour les ragoûts des croquettes. La consommation d'eau dépend en principe des quantités et des types de produits, mais aussi de la température des cuves de cuisson. Si une température d'eau plus élevée est nécessaire pour la pasteurisation, l'évaporation sera plus importante, il faudra faire l'appoint en eau et la consommation augmentera.
De l'eau est également utilisée pour le refroidissement des condensateurs des chambres froides. Les quantités nécessaires à leur fonctionnement optimal dépendent de la température extérieure et de l'humidité de l'air. Par un été chaud, la consommation d'eau des installations de congélation est donc supérieure ; en revanche, elle diminue considérablement lorsque l'hiver est rigoureux.
Enfin, Van Geloven a également besoin d'eau pour le lavage des bacs et casiers. Ces derniers sont utilisés pour les produits semi-finis ; les bacs servent entre autres au refroidissement des sauces et ragoûts.
L'unité de production de Helmond lave davantage de casiers qu'autrefois, ce qui augmente la consommation d'eau. Par contre, la fréquence de nettoyage a baissé et la méthode a changé. En conséquence, les besoins en eau ont diminué, et avec eux le taux de pollution des eaux souillées, de 7 %.
Le site de Maastricht est confronté à une hausse de la consommation d'eau depuis 2015 ; c'est cette année-là que fut inaugurée une nouvelle chaîne de production de snacks au bami, qui réclament davantage d'eau que d'autres snacks.
"La pollution de l'eau a diminué après la mise en service d'un nouveau système d'épuration."
Économies d'eau par un nettoyage intelligent
Bien que toutes les mesures envisageables pour réaliser des économies d'eau significatives aient déjà été prises ces dernières années, des pistes susceptibles de faire la différence demeurent possibles au niveau du nettoyage général. L'équipe 4WIN a pour priorité de s'y atteler. Les efforts consentis permettent d'obtenir le résultat de nettoyage désiré avec une quantité d'eau minimale. La plupart des sites ont également réussi à associer nettoyage et désinfection en une seule procédure. En 2016, des progrès additionnels furent enregistrés en planifiant mieux la production, c'est-à-dire en produisant simultanément des produits comparables sans allergènes. Une troisième équipe quotidienne est venue en renfort, afin de garantir la production en continu, nuit et jour, et de valider à nouveau la fréquence de nettoyage.
Volumes d'eau souillée relativement stables
Les eaux utilisées par Van Geloven (pour le nettoyage et la cuisson) puis récupérées pour l'épuration ont augmenté en volumes absolus, mais sont restées relativement stables par rapport au volume de production de denrées alimentaires (la hausse entre 2009 et 2013 est inférieure à 5 %). Le site de Tilburg s'est doté d'un système innovant d'épuration d'eau en 2014, ce qui a permis de diminuer le taux de pollution des eaux souillées, et d'extraire davantage de boues des eaux sortant de l'unité de fermentation. En 2015, les quantités d'eau souillée étaient identiques à 2014 ; les causes de la hausse enregistrée en 2016 ne sont pas (encore) connues. Le taux de pollution des eaux souillées reproduit dans l'illustration dépend des calculs des organismes publics chargés de la surveillance des eaux de surface.
